Les jeunes ont-ils un rôle dans la transition écologique ?

À l’occasion  de l’émission radio Température sur Kalak 94.5 FM du 29 février 2024, les Experts ont évalué l’implication des jeunes face aux défis de la transition écologique. « La jeunesse face aux défis de la transition écologique », était le thème de la première édition de l’émission mensuelle radio/TV/presse/digitale organisée dans le cadre du projet : “La société civile au cœur de la transition écologique” du Fonds de Solidarité Prioritaire pour l’Innovation (FSPI)

Pour cette évaluation, Romulus Dorval Kuessié a réuni autour de lui, trois acteurs de la transition écologique : Guy Constantin Nzati, Chef de projet  FSPI transition écologique, Sylviane Kapchie, Présidente de l’association Femmes Africaines par ailleurs récipiendaire de la FSPI-TE et Ngo Bisseck Sylvie, Représentante du MINEPDED au sein COPIL FSPI-TE.

La jeunesse fer de lance de l’environnement

La santé de l’homme passe aussi par la santé de la planète. Comme il se dit, la jeunesse est le fer de lance d’une nation. C’est donc sur la jeunesse que se repose la protection de la nature. Les panélistes experts pensent que les jeunes ont une place prépondérante en ce qui concerne la transition écologique. Madame Ngo Bisseck Sylvie pense qu’on doit impliquer la jeunesse dès la base pour ce que nous pouvons appeler l’éducation à la culture environnementale ou éducation à la culture écologique (ECE). « Nous sommes vieillissant. Il faut que les jeunes prennent la relève. Il faut déjà dès la maternelle impliquer nos enfants à l’apprentissage du milieu environnemental, l’apprentissage de l’écologie. Là, l’enfant grandi en ayant la crainte de l’environnement », déclare-t-elle. étant donné que l’environnement est la chose commune et elle interpelle vivement la jeunesse à ne pas poser n’importe quelle action susceptible de polluer l’environnement. 

Dans l’esprit du développement durable, les hommes doivent travailler pour protéger durablement l’environnement. Guy Constantin, du projet FSPI pense donc que pour les générations futures en matière d’écologie, il faut investir dans l’implication de la jeunesse sur les défis de la transition écologique. Et comme tel, dame Ngo Bisseck estime qu’il faut accentuer la présence des clubs environnement dans les lycées, collèges et y instituer les journées jeunes environnement. Ce sont des moules de préservation de l’environnement. Le projet a effectivement compris qu’il faut toucher la cible des établissements scolaires et le 09 février 2024, il a participé à une journée, les lycéens au cœur de la transition écologique, pour les sensibiliser les questions relatives à la transition écologique.

L’adaptation du discours

Pour impliquer les jeunes, il faut un discours adapté à la cible pour que le message passe. Si les concepts sont aériens et abstraits, on court les risques de brouiller le message. Le discours doit être pratique et accessible. Dans ce sens, Sylviane Kapchie note que « l’erreur à ne pas faire, c’est d’importer certains concepts qu’on vient leur imposer Il faut aller en fonction de leur niveau d’éducation. Il faut faire simple, utiliser les termes que les jeunes ont l’habitude d’utiliser. Parfois, parce que le discours est lourd et pesant, ils ne savent  exactement quels sont les gestes qu’il faut poser».

La parentalité environnementale positive

Au cours de cette émission, nous avons noté aussi que  les parents doivent adopter une approche de l’éducation environnementale des enfants qui vise à les aider à développer une relation saine avec la nature. La famille étant la société domestique, c’est à ce niveau que doit commencer l’éducation à la culture environnementale. « Il faut aussi que les parents à partir de la maison apprennent les enfant à avoir de bonnes pratiques pour protéger la nature », précise Ngo Bisseck Sylvie.

Sylviane Kapchie, la récipiendaire de la FSPI-TE pense également que ceux qui ont compris la nécessité de protéger la nature doivent être des modèles en ce qui concerne les bonnes pratiques environnementales pour que les jeunes prennent le relai. Il ne doit pas avoir un pas avoir un fossé entre le discours des ainés, des éducateurs et la réalité au quotidien. Guy Constantin ajoute qu’il faut surtout contextualiser les bonnes pratiques écologiques adaptées à notre écosystème et surtout adoptées par nos grands-parents et arrières grands parents.

Au regard de ces échanges croisés, il apparait donc que la touche des jeunes pour préserver la planète s’impose avec insistance. Cela y va de l’avenir de la nature et des générations futures.

Cette émission s’inscrit dans le cadre des activités de communication de la FSPI-TE. Ce programme est diffusé en télé grâce à Wafrica TV. Ces activités de communication bénéficient aussi de l’accompagnement du journal La voix des jeunes.

Posted by Yoheda

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