Participation de YOHEDA à un atelier pour l’intégration de la dimension genre dans les programmes de santé

Du 25 au 29 novembre 2024, un atelier organisé à Douala a réuni des acteurs du programme One Health pour renforcer la prise en compte du genre dans la Communication sur les Risques et l’Engagement Communautaire (CREC). Un événement soutenu par Breakthrough ACTION et financé par l’USAID.

Les enjeux de la santé publique sont indissociables de la question du genre, en particulier dans la gestion des zoonoses émergentes. Un atelier organisé à Douala a permis aux participants d’approfondir la place du genre dans la prévention et la lutte contre ces maladies. Tswisse Odetta Carolls a représenté Youth for Health and Development of Africa (YOHEDA) à cet atelier qui visait à renforcer les capacités des parties prenantes du One Health impliquées dans le CREC.

L’importance de l’approche genre dans la santé publique

Dans le cadre du Programme National de Prévention et de Lutte contre les Zoonoses Émergentes et Ré-Émergentes (PNPLZER), un atelier d’une semaine a eu lieu à Douala pour renforcer les capacités des parties prenantes du One Health sur l’intégration de la dimension de genre dans les stratégies de Communication sur les Risques et l’Engagement Communautaire (CREC). Organisé du 25 au 29 novembre 2024, cet événement a été soutenu par Breakthrough ACTION, avec le financement de l’USAID. L’objectif principal était de permettre aux acteurs de mieux comprendre et intégrer les enjeux de genre dans leurs interventions en santé publique.

L’intégration de la dimension genre s’avère être un pilier essentiel dans la mise en œuvre des programmes de santé publique. En effet, elle permet de garantir une approche inclusive et équitable en tenant compte des besoins spécifiques des hommes, des femmes et des groupes marginalisés. Dans un contexte de crise sanitaire, tel que les épidémies de zoonoses, une telle approche est primordiale pour éviter des inégalités dans l’accès aux soins et l’efficacité des interventions. Durant cet atelier, les participants ont exploré des concepts-clés autour du genre, apprenant à analyser les rôles et stéréotypes attribués à chaque sexe dans leurs sociétés respectives.

Des outils pratiques pour une action concrète

Au-delà des présentations théoriques, les participants ont été amenés à utiliser plusieurs outils pratiques pour mieux comprendre et appliquer les principes d’intégration du genre dans leurs actions. Le Gender Check-In Tool, par exemple, a permis de diagnostiquer et évaluer l’intégration du genre dans les activités existantes, tandis que le SBC Flow Chart a aidé à planifier des changements de comportements au sein des communautés ciblées. De plus, l’élaboration de plans d’action SMART a permis de concevoir des stratégies concrètes et mesurables pour intégrer le genre dans les projets de santé publique, en tenant compte des réalités locales.

Une collaboration nécessaire entre tous les acteurs

L’un des principaux enseignements de cet atelier est la nécessité d’une collaboration intersectorielle pour intégrer durablement les principes de genre dans la gestion des risques sanitaires. Les ministères, les ONG, et les communautés locales doivent travailler ensemble pour garantir que les interventions prennent en compte les spécificités de genre à chaque phase du projet. Cependant, cet objectif se heurte parfois à la résistance culturelle. Les stéréotypes de genre restent ancrés dans certaines communautés, d’où l’importance d’une sensibilisation continue et d’une approche adaptée pour surmonter ces obstacles.

Cet atelier à Douala a permis de jeter les bases d’une approche plus inclusive et équitable dans la lutte contre les zoonoses émergentes. L’intégration du genre dans les programmes de santé publique est désormais incontournable pour assurer des interventions durables et adaptées aux besoins de toutes les populations.

Chancelin WABO

Posted by Yoheda

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