Tout commence dans un village, dans les profondeurs du Malawi, pays marqué par la sécheresse. William, jeune adolescent y vit avec sa famille. Il a commencé les études secondaires mais celles-ci sont menacées. En effet, le village traverse une situation difficile. En plus des tensions sociopolitiques, la famine s’installe au village et le seul objectif devient désormais de survivre. Le père de William ne peut plus garantir à celui-ci les études. Il est donc chassé de l’école faute d’avoir payé. Passionné par les sciences, celui-ci essaie tant bien que mal d’aller discrètement en cours de sciences. Il réussit d’ailleurs à convaincre son enseignant de le faire accéder à la bibliothèque afin de poursuivre ses recherches. Un jour, en tombant par hasard sur le livre intitulé “Using energy“, il ne sait pas encore que grâce à celui-ci, il changera le cours de son destin, de celui de sa famille, de son village et de millions de personnes à travers le monde
Quand l’État ne garantit aucun droit aux populations et est spectateur de leur détresse
Vous aimerez sûrement la partie dans le film qui met à nue les tares de la politique en Afrique. En effet, le chef du village est frappé à mort par les membres du protocole du président de la république venu en meeting électoral. En effet, celui-ci ose prendre la parole publiquement pour décrier l’abandon de l’Etat qui laisse les populations mourir de famine, et qui est complice des multinationales qui pillent les paysans en achetant les terres à prix dérisoires ou contre un peu de blé. Ce passage montre les fléaux qui minent encore le continent africain où trop souvent, vivre est un exploit.
« Le garçon qui dompta le vent » est un film contemporain, tiré d’une histoire réelle. Le merveilleux jeu d’acteurs nous ballade à travers l’histoire d’un jeune homme qui nous renvoie à nos propres combats. Avec beaucoup de détermination, de persévérance, on peut changer le cours de son destin. N’hésitez pas à regarder ce film chaque fois que vous êtes en panne de motivation ou juste pour le plaisir.