Transition écologique : les écoliers s’engagent pour la planète  

À l’occasion d’une émission spéciale, le lundi 16 juin 2025, intitulée Les écoliers pour la transition écologique, organisée au siège de YOHEDA et présentée par Romulus Dorval KUESSIE, trois jeunes élèves — Elikia Patricia (groupe scolaire privé laïc La Bergerie), David (institut bilingue TSIMI) et Cléophé (école Fustel de Coulanges) — ont partagé leurs expériences et leurs espoirs pour un monde plus respectueux de l’environnement, en marge de l’atelier « Écoliers pour la Transition Écologique » réunissant 21 élèves dans le cadre de l’initiative FSPI Transition Écologique.

Un engagement affirmé pour la planète

Les élèves invités ont exprimé leur vif intérêt pour la transition écologique, estimant qu’elle est capitale pour leur avenir. Elikia l’a clairement affirmé : « La transition écologique est importante pour les êtres humains », tandis que Cléophé a rappelé que « c’est le monde des jeunes qui va faire évoluer l’environnement ». Ces voix juvéniles démontrent une prise de conscience précoce des enjeux environnementaux et une volonté de s’impliquer, convaincus qu’ils ont un rôle décisif à jouer.

Des expériences inspirantes

Les jeunes ont également partagé des initiatives menées dans leurs écoles pour protéger l’environnement. Cléophé a évoqué la création d’un poulailler écologique pour recycler les restes de la cantine, ainsi que des fresques de sensibilisation. « À l’école nous avons fait un poulailler écologique pour recycler les nourritures de la cantine afin de les donner aux poules. On a aussi fait deux fresques pour expliquer l’écologie », déclare l’élève de Fustel de coulanges. Elikia a parlé de plantations d’arbres et d’une meilleure gestion des ordures. « A l’école on fait des petits projets comme par exemple, on plante des arbres. Avant on jetait beaucoup plus nos ordures par terre, mais maintenant on jette beaucoup plus nos ordures dans les poubelles, parce qu’on s’est rendu compte que c’était vraiment dangereux pour l’écosystème et pour nous même et que cela allait nous donner des maladies comme le paludisme », a-t-elle précisé. Quant à David, il a salué l’importance des arbres pour l’ombre et la qualité de l’air. « Dans notre école, on évite de jeter les déchets n’importe où et on plante aussi des arbres. Les arbres nous permettent de nous abriter contre le soleil. C’est aussi un endroit pour prendre de l’air », martèle l’élève de l’Institut bilingue TSIMI. Des actions simples mais impactantes qui traduisent une volonté de changement concret.

Des changements concrets et durables

Ces projets ont apporté des résultats tangibles. Cléophé a expliqué que le gaspillage a nettement diminué grâce à l’installation de « paniers de basket poubelle », transformant le tri des déchets en jeu éducatif. « On protège l’environnement tout en s’amusant », a-t-elle souri. Cette dynamique a permis de réduire considérablement les déchets dans l’école. Ces expériences montrent que l’éducation environnementale peut être à la fois ludique et efficace.

Des craintes pour demain

Malgré leur optimisme, ces jeunes manifestent des inquiétudes face aux menaces qui pèsent sur la planète. Ils redoutent que les erreurs des adultes finissent par les affecter directement, et appellent à une mobilisation immédiate. Selon eux, « détruire l’environnement, c’est se détruire soi-même ». Ibrahim Yiché, journaliste et acteur politique, s’est dit confiant en voyant la maturité de ces jeunes, tout en exhortant les parents à montrer le bon exemple. Une exhortation que chacun serait bien avisé d’entendre.

Ces écoliers ont prouvé, par leur engagement et leur lucidité, que la transition écologique ne pourra réussir sans la participation active des jeunes générations. À nous, adultes, d’être dignes de leur confiance.

Chancelin WABO

Posted by Yoheda

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