Etre un enfant africain en 2020

Un enfant, c’est un être humain âgé de moins de dix-huit ans.
Selon La convention relative aux droits de l’enfant, celui-ci a droit à la vie, à une identité, à être prêt de ses parents, à la liberté, à la dignité, à la sécurité sociale, à l’éducation.
Il a aussi droit à l’amour, à la santé et au bonheur.
Et pourtant, il est vulnérable…si vulnérable.

La situation des enfants dans le monde

En 2019, selon l’ONU, 260 millions d’enfants ne sont pas allés à l’école. 50% des enfants non scolarisés en âge de fréquenter l’école primaire vivent dans des zones de conflit et de guerre.
152 millions d’enfants sont obligés de travailler.
12 millions de filles se marient avant l’âge de 18 ans.
1,5 million d’enfants sont privés de liberté, vivant dans des prisons, des centres de détention ou des institutions dans lesquelles ils ont été placés.
Un tiers des enfants de moins de cinq ans souffre de malnutrition.

Malgré tout, sourire à l’avenir

Les problèmes des enfants africains

Etre un enfant africain, c’est surmonter les affres de la malnutrition, et de la sous-alimentation.
C’est éviter de mourir avant l’âge de cinq ans de paludisme, de VIH Sida, de diarrhée ou de pneumonie.
C’est se battre pour vivre sur un champ de guerre au Soudan du Sud, en RDC, en Centrafrique ou au Mali.
C’est quand on est une jeune fille, subir plusieurs pressions telles que le harcèlement sexuel, les mariages précoces, les discriminations, l’excision.
C’est toujours violence, négligence, maltraitance, abandon, pauvreté, souffrance, dislocation familiale, infanticides, maltraitance, exploitation.

Problèmes spécifiques aux enfants

Etre un enfant, c’est devoir compter sur les autres, car on est encore un petit être pas très autonome. Il faut compter avec les parents, les enseignants, la société.

L’amour d’une mère

Etre un enfant, ce n’est pas être un adulte en miniature.
Car “Aucun enfant sur cette planète ne devrait payer le prix de la souffrance d’un adulte.
Roxanne Bergeron.

Coronavirus et enfance

En plus de tout ce qu’un enfant traverse, depuis près de trois mois déjà, il faut faire aussi avec la covid19.
Risque de contamination, distanciation sociale, arrêt des cours, baisse des revenus sont autant de risques que courent les enfants. Ceux ci sont ainsi exposés aux conséquences physiques, psychologiques, et socio-économiques de cette pandémie.
De façon directe, si les enfants semblent assez épargnés par la pandémie, ils peuvent présenter certaines formes qui ne sont pas sans risques sur leur développement psychomoteur.
De plus, une autre conséquence directe est liée à l’arrêt de l’école qui retarde davantage l’éducation de ces enfants.
Il faut compter en plus l’augmentation des violences, le travail des enfants et bien d’autres mœurs auxquelles les enfants sont exposées.

Espoir et avenir

Un bébé qui nait aujourd’hui a 2 fois plus de chances d’atteindre son cinquième anniversaire qu’un bébé il y a 30 ans.
Etre un enfant c’est avoir le sourire naturel, aimer pour un rien. Avoir la vie devant soi, les rêves pleins la tête.

Le sourire d’un enfant pour un avenir radieux

Malgré les difficultés auxquelles sont confrontés les enfants en général et les enfants africains en particulier, dans un contexte de pandémie, un avenir radieux s’offre à eux. Tout est possible si nous choisissons de donner de notre mieux pour les encadrer, les éduquer et les encourager pour un épanouissement certain et un développement optimal. Car “ils sont notre avenir et nos meilleurs souvenirs”.

Posted by Yoheda

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